La place de la photographie dans la communication
La place de la photographie dans la communication : témoignages, évolutions et défis.
La photo est un puissant vecteur de communication car il permet, de manière quasi-instantanée, de susciter des émotions fortes et de transmettre efficacement des messages. Néanmoins, on ne choisi pas une photo au hasard, sa production implique une véritable réflexion, un travail créatif, et au besoin, une mise en scène détaillée.
Après avoir posé le contexte de l'usage de l'image photographique en Valais, nous donnerons la parole à trois photographes de renom, pour présenter leurs univers créatifs et témoigner de l'évolution de la profession.
Ensemble, nous tâcherons de répondre à quelques questions : pourquoi faire appel à un photographe ? Sur la base de quels critères ? Comment utiliser les images dans votre communication d'entreprise ou de destination ? La place de la photographie a-t-elle évoluée avec la multiplication des vecteurs de diffusions et le boom des réseaux sociaux ? Et finalement, comment produire et utiliser la bonne image pour le bon message ?
La soirée sera animée par Pierre-Armand Dussex, ancien journaliste et professionnel de l'audiovisuel.
PROGRAMME
18h00 Accueil des participants par le Comité du Club de Com' Valais
18h15 Bienvenue par M. Nicolas Rouiller, directeur de la Fondation Fellini
18h30 Lancement de la soirée avec Pierre-Armand Dussex, éléments de cadrage
- Témoignages de nos invités (par groupe) : présentation d'une série d'images choisies qui racontent le Valais à travers le regard des photographes
- Olivier Maire, présentation de son univers en lien avec les agences, la presse et les entreprises valaisannes ;
- Sedrik Nemeth, présentation de son univers en lien avec les magazines, la publicité et les portraits de valaisans ;
- Massimo Prati, présentation de sa passion pour la photographie "nature et animalière" et usage via les réseaux sociaux.
20h00 Mot de conclusion avec M. Olivier Maire / Jean-Henri Papilloud, commissaire de l'exposition "Le Valais à la Une, un siècle vu par les médias", organisée à l'occasion des 100ans de la presse valaisanne.
20h15 Apéritif dînatoire
Infos pratiques : Maison du Diable, rue des Creusets 31 à Sion. Accès et parking
EVÉNEMENT LIMITÉ À 100 PERSONNES
Présentation de nos PHOTOGRAPHES :
Olivier MAIRE
Olivier Maire, né en 1966 à Neuchâtel, a passé un partie de son enfance à Genève, et vit depuis en Valais près de Sion. Photographe RP à ses débuts, il a travaillé au sein de l'agence Keystone avant d’en devenir partenaire et de créer sa propre structure: l’entreprise photo-genic.ch SARL est née en 2005 en association avec Denis Emery. Omaire a acquis une longue expérience de la presse/magazine, son travail a fait l'objet de nombreuses publications en Suisse et à l'étranger. Depuis fin 2018, l’entreprise se nomme « STUDIO 54 Sàrl» et assure principalement des productions publicitaires et corporates, elle travaille avec plusieurs collaborateurs afin d'assurer une permanence et un suivi pour les mandats de longue durée. Elle propose aussi la réalisation, production de vidéos y compris aériennes. Une base de donnée photographique et gestion de photothèque est disponible pour les partenaires.
Pour les 20 ans du Studio54 en 2019, une grande exposition nommée « 1806219RAW » a été organisée avec 30 collègues photographes reporters, d’agence et de presse, avec Léonard Gianadda comme invité d’honneur.
LE VALAIS A LA UNE A LA FONDATION PIERRE GIANADDA: L’ happening photographique d’Olivier Maire « 1806219RAW » a servi de base pour la création de l’exposition : « Un siècle vu par les médias / Ein Jahrhundert aus der Sicht der Medien » (100 ans de l’Avps) à la Fondation Pierre Gianadda.
Livrant des images publicitaires et des portraits pour des institutions et des entreprises suisses, Olivier Maire a aussi réalisé des travaux personnels autour du corps humain et de l'idée de nature. Ses créations ont été exposées à plusieurs reprises, à New-York, Vevey, Geneve, Sion, Martigny etc.. Les thèmes abordés ont été les prémices du selfie au début des années 2000, le portrait, le nu, puis la trace de la nature dans notre imagination, entre 2008 et 2013, un travail sur la transformation des glaciers, puis les « Totems » alpins que sont nos stations (parfois abandonnées). Depuis 2015, c’est un travail noir blanc à la pellicule qui fait l’objet d’un travail d’auteur. Ces démarches influencent désormais aussi le volet non artistique de son travail.
Olivier Maire continue d’expérimenter et de se spécialiser, notamment en proposant des photographies noir-blanc argentiques. Il travaille sur de nouvelles techniques, en vidéo, avec des vues aériennes ou dans son studio. Ses mandats le font voyager dans toute la Suisse et à l’étranger.
Sedrik NEMETH
Il a traîné ses objectifs de son Valais natal aux confins de tous les continents, jusqu’aux régions les plus reculées de la planète. Sedrik Nemeth est un voyeur et voyageur actif dont le talent enchante les magazines suisses (mais aussi d’ailleurs) depuis plus de vingt ans. Un reportage sur un Fribourgeois injustement incarcéré au Costa Rica ? C’était lui. Un autre sur un groupe de vieux copains neuchâtelois faisant naufrage dans leur frêle esquif en Irlande ? C’était lui encore, arrivant (presque) toujours avant les autres.
Né le 14 septembre 1973 à Monthey, dans la vallée du Rhône, le photographe valaisan n’est jamais en rupture d’une bonne idée : il a démontré depuis longtemps à son public le large et étonnant éventail de ses possibilités et de ses angles de vue. Que ce soit en reporter de terrain, notamment pour « L’Illustré » de la grande époque, captant aussi bien les événements de l’actualité que les merveilles de la nature, en portraitiste doué, ou en artisan confiné dans son atelier, sa maîtrise parfaite de la lumière est devenue sa marque de marque de fabrique. Faisant sienne la fameuse maxime de Nadar : « La photographie est à la portée du premier des imbéciles, elle s’apprend en une heure. Ce qui ne s’apprend pas, c’est le sentiment de la lumière et encore moins l’intelligence du sujet, et la ressemblance intime ».
Les plus prestigieux jurys, célébrant son excellence, ne s’y sont pas trompés, récompensant régulièrement Sedrik Nemeth pour son inlassable travail, il est aujourd’hui bardé de médailles presque autant qu’un général nord coréen : deux Euro Press Awards, une seconde place au Swiss Press, etc, mais aussi ce surprenant Cube du meilleur de la Pub en content Marketing, décroché pour une campagne digitale du vigneron Thierry Constantin. Comme ce 1er prix aussi, en catégorie images des Club de com Awards,pour son image du chef étoilé Damien Germanier. Car Sedrik Nemeth sait aussi faire merveille, à la demande dans des travaux publicitaires, un monde à part où il est désormais connu comme le loup blanc, notamment pour ses mises en scènes déjantées ou rocambolesques avec des vignerons et cuisiniers helvétiques.
Jamais à court d’une bonne idée, souvent à contre courant, il avait créé lors du confinement de 2021 une campagne digitale de soutien solidaire aux restaurateurs en vidéo stop motion qui avait rencontré un joli succès.
Et puis il y aussi le personnage Sedrik Nemeth, diablement attachant. Un personnage de film italien, lunaire, drôle, impressionniste sensible ne se prenant jamais trop au sérieux mais travaillant avec rigueur, sans compter ses heures, et surtout passion. Au singulier ou au pluriel : passions. Toujours. Voilà peut-être, au final, ce qui le résume le mieux en un seul mot.
Massimo PRATI
Né en 1977 dans les alpes vaudoises, mon enfance je la passe le plus clair de mon temps en nature. La photographie entrera dans ma vie lors de mon apprentissage. C'est à cette période que je m'achète mon premier réflexe afin d'immortaliser les copains et le snowboard. Début des années 2000, vient le temps des voyages et le passage à l'air du numérique. Mon activité photographique continue de se développer : des rallyes au club de Com, en passant par les mariages. Ce n’est qu’en 2016, au cours d’une transition professionnelle que je reprends goût à la montagne et à la nature. Dès lors, mes moments de liberté je les passe perché au détour d’un rocher au cas où un gypaète barbu viendrait me dire bonjour. C’est grâce à lui si finalement j’en suis venu à la photo naturaliste, que je pratique assidûment depuis, notamment en immortalisant quelques paysages par-ci par-là.
JE CHOISIS LA PHOTOGRAPHIE QUE JE FAIS, C’EST LA MA PLUS GRANDE LIBERTE.
Notre partenaire vin de la soirée :